Qui suis-je ?
Je m’inspire et m’émerveille de mon environnement proche : paysages, roches, lichens.
Je suis fascinée par l’émail, par la cuisson qui fige en quelques heures ce que la nature a mis des centaines de milliers d’années à élaborer. Par la cuisson de haute température, je rejoue un métamorphisme imaginaire avec les terres et les éléments minéraux que je collecte. Le temps long de la géologie, de la terre, des minéraux fait écho en moi à celui du temps long de la création céramique.
Je fabrique moi-même les émaux que j’utilise. A partir d’une recette de base, j’ajoute des oxydes ou d’autres matériaux selon un protocole très précis, pour obtenir les textures ou les couleurs que je recherche. J’aime la rigueur et la précision que ce travail demande.
Mais je fais aussi en sorte que des imprévus bousculent cette routine : j’intègre à mes recettes des éléments qui ne devraient pas y figurer (roches, coquillages, métaux, béton, etc.). Je mets trop de ceci ou pas assez de cela, pour que les émaux coulent, se retirent, craquellent, débordent. Certes il y a parfois des déceptions, mais quelle joie quand la surprise est bonne !
Scientifique de formation, je me passionne pour tout ce que fait l’Homme pour décrire et classifier le monde qu’il habite, que celui-ci soit organique ou inorganique, et notamment l’imagerie scientifique du XVIIIème siècle à nos jours.
Peu à peu, je crée mon propre bestiaire, comme en hommage aux scientifiques, historiens, grands voyageurs qui eurent la volonté de montrer la diversité du monde, en particulier grâce aux cabinets de curiosités.
Je m’inspire et m’émerveille de mon environnement proche : paysages, roches, lichens.
Je suis fascinée par l’émail, par la cuisson qui fige en quelques heures ce que la nature a mis des centaines de milliers d’années à élaborer. Par la cuisson de haute température, je rejoue un métamorphisme imaginaire avec les terres et les éléments minéraux que je collecte. Le temps long de la géologie, de la terre, des minéraux fait écho en moi à celui du temps long de la création céramique.
Je fabrique moi-même les émaux que j’utilise. A partir d’une recette de base, j’ajoute des oxydes ou d’autres matériaux selon un protocole très précis, pour obtenir les textures ou les couleurs que je recherche. J’aime la rigueur et la précision que ce travail demande.
Mais je fais aussi en sorte que des imprévus bousculent cette routine : j’intègre à mes recettes des éléments qui ne devraient pas y figurer (roches, coquillages, métaux, béton, etc.). Je mets trop de ceci ou pas assez de cela, pour que les émaux coulent, se retirent, craquellent, débordent. Certes il y a parfois des déceptions, mais quelle joie quand la surprise est bonne !
Scientifique de formation, je me passionne pour tout ce que fait l’Homme pour décrire et classifier le monde qu’il habite, que celui-ci soit organique ou inorganique, et notamment l’imagerie scientifique du XVIIIème siècle à nos jours.
Peu à peu, je crée mon propre bestiaire, comme en hommage aux scientifiques, historiens, grands voyageurs qui eurent la volonté de montrer la diversité du monde, en particulier grâce aux cabinets de curiosités.